Immobilier: Paris-province, deux profils d’acquéreurs en quête de biens différents
Dans une étude, Pretto a dressé le profil des acquéreurs parisiens et provinciaux et des biens qu’ils recherchent.

Quels sont les comportements d’achat des Parisiens par rapport au reste acheteurs de la France ? Le courtier immobilier en ligne Pretto s’est penché sur plus de 550 000 simulations d’achat réalisées entre janvier 2019 et juillet 2020, pour comparer les tendances. Une étude, publiée mardi 18 août.
Les acheteurs parisiens ont en moyenne 32 ans lorsqu’ils achètent un logement. Et 80% d’entre eux n’ont pas encore d’enfant. Ils achètent majoritairement seuls (60%) et gagnent en moyenne 4 172 euros par mois, ce qui leur permet de bénéficier d’un apport plus élevé qu’en province. Dans la capitale, il atteint en moyenne 44 500 euros, contre 24 500 euros partout ailleurs.
La priorité à la résidence principale
En dehors de Paris, les acquéreurs ont 35 ans lorsqu’ils concrétisent leur projet immobilier. Ils sont 19% à avoir un enfant et 31% en ont deux ou plus. Logiquement, les achats avec un co-emprunteur sont plus nombreux. Ils atteignent 53%. Quant au revenu moyen des acheteurs, il est de 3 475 euros, soit 25% moins élevé qu’à Paris.
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Différents en apparence, ces deux profils ont en commun de généralement emprunter pour acheter leur résidence principale. C’est le cas de 76% des Parisiens et de 83% des autres Français. Ces derniers optent généralement pour des surfaces plus grandes, en raison de la composition de leur foyer, mais aussi des prix au m² moins élevés. En province, un bien de 104 m² coûte en moyenne 227 500 euros. A Paris, il faudra débourser quelque 388 000 euros pour un appartement de 76 m².
Lyon et Bordeaux, deux villes convoitées
Quant aux Parisiens désireux de quitter la capitale, ils optent le plus souvent pour Bordeaux, Lyon et Marseille. La cité phocéenne est troisième ex-aequo avec Nantes. Aux yeux des acquéreurs, elles cumulent les avantages : dynamisme, attractivité du marché du travail et un prix du mètre carré moins élevé.
Concernant Lyon et Bordeaux, l’étude montre qu’en plus d’être convoitées par les Parisiens en quête de nouveaux horizons, elles ont aussi la préférence des investisseurs installés en province. Ces derniers sont 14% à acheter un logement, afin de réaliser un investissement locatif et 3% a être en quête d’une résidence secondaire, contre 4% des Parisiens.