Se connecter S’abonner

Les jeunes ont eux aussi envie d’investir pour assurer leur avenir

Selon une étude Kantar pour BUX, 85% des 18-24 ans souhaitent investir dans l’année à venir, mais rencontrent certaines difficultés.

jeunes
Crédit : iStock.

L’investissement n’est pas réservé aux plus âgés. Selon une étude Kantar pour le néo-courtier européen BUX, les 18-24 ans seraient également intéressés par l’idée de faire fructifier leur capital. Ils restent cependant handicapés par leur faible mise de départ et leur méconnaissance des méthodes d’investissement. Le portrait type de l’investisseur français reste assez classique. Il s’agit d’un homme âgé de plus de 35 ans vivant en couple. Une situation qui offre souvent des ressources plus importantes et donc la possibilité accrue d’une prise de risque.

Des difficultés pour investir chez les jeunes

Néanmoins, les plus jeunes ne sont pas en reste quant à la volonté d’investir. 85% des sondés appartenant à la génération Z (moins de 25 ans) disent ainsi qu’ils prévoient d’investir dans le futur. Parmi leurs principales motivations, ils sont les plus nombreux à invoquer, dans un contexte d’incertitude économique, la volonté d’offrir une sécurité financière à leur famille ou l’épargne sur le long terme, alors que dans les autres catégories d’âges, les motifs sont plus équilibrés.

Mais la volonté ne fait pas tout. Ainsi, au sein de la « Gen Z », ils ne sont en revanche que 25% à planifier un investissement dans un délai de moins d’un an. Les jeunes jugent n’avoir besoin que de 2.467 euros en moyenne pour investir, loin derrière leurs aînés, mais la faiblesse de leur mise de départ reste une des principales raisons pour ne pas se lancer. La première est le fait de ne pas savoir par où commencer. Un motif qui est par ailleurs assez partagé au sein des différents profils d’investisseurs.

« Si les résultats de cette étude démontrent un intérêt avéré des Français pour l’investissement en bourse, nous voyons également que le manque d’éducation financière constitue encore l’un des freins majeurs à l’investissement et à leur quête d’autonomie. Des barrières qu’il est nécessaire de lever grâce à toujours plus de pédagogie et d’accompagnement de la part des acteurs du monde de l’investissement », relève l’étude. Elle note également que 90% des Français plébiscitent les applications des néo-courtiers et des banques en ligne.