[Photos] Notre sélection de pièces que les amateurs d’art ne doivent pas manquer à la BRAFA 2019
En cette fin janvier, le meilleur de l’art est réuni à la BRAFA de Bruxelles. Un rendez-vous désormais incontournable qui rivalise avec les grands salons comme la TEFAF de Maastricht.

En ce début d’année, les amateurs d’art et les collectionneurs avertis rongent leur frein. La BRAFA 2019 (Brussels Art Fair) n’ouvre ses portes que le 26 janvier. Mais l’impatience sera bien récompensée. L’an dernier, ce salon accueillait 65 000 visiteurs se rapprochant ainsi de la prestigieuse TEFAF de Maastricht qui affichait 68 000 entrées.
Il est vrai qu’au fil des années, la BRAFA est devenue une manifestation incontournable, un événement majeur du marché de l’art attirant les amateurs du monde entier. Montant progressivement en gamme pour rivaliser avec les autres grands salons (TEFAF Maastricht et New York, Masterpiece Londres ou Frieze masters Londres), la BRAFA n’a pourtant pas perdu ce qui fait tout son charme : l’hospitalité belge, c’est-à-dire un cocktail subtil mêlant décontraction, bonhomie, sens de l’accueil et professionnalisme.
L’édition 2019 compte 133 exposants et affiche sa belgitude tout en s’ouvrant largement au monde. Cinquante galeries belges, quarante-cinq françaises, douze anglaises, sept suisses, cinq italiennes, quatre allemandes, une américaine, une russe… rivaliseront pour séduire les visiteurs. Ces derniers ne seront pas déçus car l’offre est importante, de grande qualité et très diverse.
C’est bien simple, on peut acheter des bas-reliefs de l’Antiquité égyptienne, des marbres romains, des Vierges du Moyen-Age, des commodes du XVIIIe siècles, des peintures et des estampes flamandes du XVIIe siècle, des bronzes animaliers, de l’argenterie Art déco ou Art nouveau, des bijoux de Lalique, des planches de BD dont certaines signées Hergé, des tableaux des grands artistes belges du XIXe et du XXe siècle, de précieuses porcelaines et bronzes archaïques de Chine, des faïences de Tournai ou de Bruxelles, de l’art africain et océanien, des œuvres des plus grands créateurs contemporains, de précieux objets dignes d’un cabinet de curiosités, des meubles design, des sculptures « années 50 »…
Les pièces à ne pas manquer abondent
La galerie David Aaron devrait « faire le buzz » avec un bas-relief provenant des collections d’Abby Aldrich Rockefeller représentant une princesse amarnienne (vers 1 300 avant J-C).

Crédit : Galerie Didier Aaron.
La galerie Stern Pissarro attirera également tous les amateurs sur leur stand afin d’y contempler un Paul Delvaux de toute beauté représentant deux femmes à proximité d’un balcon. Ce tableau est présenté autour de 3,7 millions d’euros, certainement l’un des prix les plus élevés de la BRAFA.

Crédit : Galerie Stern Pissarro.
Les tintinophiles seront aux anges car la Belgian Fine Comic Strips leur propose trois illustrations pour « Le crabe aux pinces d’or » et « Tintin au pays de l’or noir » à un prix avoisinant 2 millions d’euros.
Les œuvres d’artistes belges abondent : Anto Carte avec un très tendre et délicat « Petit harlequin » à la galerie Lancz, Rik Wouters et un superbe bronze mis en vente par la galerie Oscar de Vos mais également des estampes d’Ensor, chez plusieurs exposants, des paysages d’Emile Claus, des scènes champêtres de Théo van Rysselberghe, des dessins de Fernand Khnopff qui fait actuellement l’objet d’une belle rétrospective au Petit Palais à Paris ou de Léon Spilliaert, des scènes d’intérieur de Xavier Mellery, des sculptures de Victor Rousseau, des créations détonantes de Wiw Delvoye ou Jan Fabre…

Crédit : Lancz Gallery

Crédit : Galerie Oscar de Vos.
L’art africain est également particulièrement bien représenté et il ne faut pas manquer le stand du galeriste Didier Claes qui expose une trentaine de peignes provenant pour la plupart de la République démocratique du Congo. Finement sculptés, surmontés d’une figure, d’un visage, ils attestent d’un art de cour raffiné et élégant, témoignages de l’apparat des classes privilégiées.

Crédit : Galerie de la Béraudière.
De belles pièces pour moins de 10 000 euros
Si certains prix, comme ceux évoqués plus haut, sont très élevés, l’on trouve toujours de belles pièces pour moins de 10 000 euros, parfois même moins de 5 000 euros, la moyenne se situant plutôt entre 10 000 et 200 000 euros.
Quel que soit le prix affiché, tous les objets ont un pedigree impeccable et sont soumis à l’examen attentif d’un comité d’experts. L’acheteur n’a donc aucune crainte à avoir et l’estampille BRAFA, comme celle de la TEFAF, est une garantie reconnue dans le monde de l’art.

Crédit : Galerie Sandro Morelli.
En vous rendant à la BRAFA, vous aurez aussi l’occasion de découvrir dans les allées cinq œuvres du duo d’artistes invités Gilbert & George, stars de la création contemporaine britannique. Et vous pourrez en acheter d’autres sur les stands des galeries Baronian et Bernier/Eliades.

Crédit : Bernier/Elliades Gallery.
Enfin, n’oubliez pas de contempler l’exposition des 100 ans de la chambre royale des antiquaires et des négociants en œuvres d’art de Belgique devenue, sous l’égide de son président Francis Maere, la ROCAD (Royale Chambers of Arts Dealers). Elle présente une trentaine d’œuvres d’art exceptionnelles vendues par les marchands à la BRAFA dans les années passées.


Informations pratiques
Brafa, du 26 janvier au 3 février 2019, sur le site Tour et Taxis, avenue du Port 88, Bruxelles, tous les jours de 11h à 19h, nocturne le 31 jusqu’à 22h. Prix d’entrée : 25 euros (30 euros avec le catalogue). Plus de renseignements sur www.brafa.art