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Voitures anciennes : les enchères reprennent !

A l’arrêt depuis le confinement, les ventes aux enchères physiques se relancent cet été. Les divers événement programmés à partir de la semaine prochaine permettront de prendre la température du marché.

Les collectionneurs de véhicules historiques vont-ils être refroidis par les perturbations économiques consécutives à la pandémie de Covid ? La question est clairement posée d’autant que depuis trois ans, le marché est entré dans une phase de consolidation. Des éléments de réponse seront bientôt disponibles car après quelques mois d’arrêt, les ventes aux enchères physiques vont reprendre.

Des lots de premier plan à Monaco

C’est notamment à Monaco que les amateurs de belles mécaniques ont rendez-vous le mardi 21 juillet. Artcurial Motorcars y présentera pas moins de 90 véhicules. Un événement qui va très clairement permettre de tester l’appétit du marché pour les modèles d’exception.

Outre une Ferrari 330 GTC de 1967 (évaluée entre 600.000 et 800.000 euros), les acheteurs y trouveront notamment une Lamborghini Miura P400 de 1967 (875.000 à 1,05 million d’euros) et deux Mercedes-Benz qui pourraient bien dominer les enchères. Une 300 SL roadster de 1957 est espérée près du million d’euros, tandis qu’une autre 300 SL de 1955 (cette fois en portes papillon) est présentée avec une estimation située entre 1,2 et 1,4 million d’euros.

Des interrogations sur les segments inférieurs

Si dans ce segment un peu à part, les experts jugent que la rareté est un facteur de soutien durable du niveau de prix des véhicules, leurs grandes questions concernent surtout la partie intermédiaire du marché, c’est-à-dire les véhicules valant plusieurs dizaines de milliers d’euros, voire plus de d’une centaine de milliers d’euros.

Trop chers pour le grand public et pas assez exclusifs pour les grandes fortunes, ils pourraient se trouver pris entre deux feux. C’est donc aussi et surtout pour ces modèles (Jaguar Type E, Mercedes Pagode, Porsche les plus courantes…) que la vente de Monaco va faire figure de test.

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Le 21 juillet, un autre événement permettra de surcroît de se faire un deuxième avis sur le moral des acheteurs dans ce segment. C’est en effet ce même jour qu’Osenat a choisi d’organiser une vente à Fontainebleau. Une Porsche 356 B Roadster de 1960 (100.000-150.000 euros) ou encore une Jaguar Type E de 1965 (80.000-100.000 euros) sont par exemple au catalogue.

En complément de celle d’Artcurial, cette session aura un autre atout. Le catalogue propose de nombreux lots bien plus accessibles  (moins de 20.000 euros). L’accueil réservé à ces modèles plus récents et/ou plus populaires donnera également un aperçu de l’état du marché des « youngtimers », lequel est clairement ciblé par le grand public.