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Fonds Oncologie de Candriam: vous conjuguez investissement et sens pour votre épargne

Les fonds santé sont à la mode. Candriam est allé encore plus loin en créant un fonds d’investissement de niche dédié à la lutte contre le cancer qui permet de faire fructifier son épargne et lui donner du sens. 

A mi parcours du protocole de chimiotherapie, l’examen Pet Scan, permet d’evaluer l’efficacite du traitement en cours. Dans les services de medecine Nucleaire de l’Hopital parisien Pitie Salpetriere. Apres s’etre sortie de deux cancers du sein, en1996 et 1998, Florence, en fevrier 2009, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sang, un lymphome qui attaque ses globules blancs et ses ganglions. Ce reportage nous montre 8 mois de lutte contre la maladie avec sa famille et ses medecins. Aujourd’hui, Florence est en remission pour la 3eme fois. Clamart- FRANCE-02/2009 a 09/2009./0912230953

La pandémie de Covid-19 a mis sur le devant de la scène l’importance des questions de santé. Et si elle continue de se propager dans le monde, nul doute, au regard des moyens déployés, qu’un vaccin sera découvert dans les mois à venir.

D’autres maladies sont plus mortifères et plus longues à soigner. Au premier rang desquels le cancer qui est la première cause de mortalité en France. Les hommes et les femmes ont environ 40% de probabilité d’être touchés par le cancer dans leur vie.

« Que peut-on faire pour lutter contre cette maladie ?, c’est pour répondre à cette question que nous avons décidé de créer un fonds d’investissement dédié », indique Rudi Van den Eynde, le gérant du fonds Candriam Equities L Oncology Impact, « tout en gardant à l’esprit d’offrir aux épargnants un investissement potentiellement intéressant ».

« Notre fonds investit dans des sociétés qui traitent le cancer, qui aident à établir un diagnostic de manière plus facile (via une prise de sang, ou les urines) que par le recours à une endoscopie, qui permettent de comprendre ce qu’est le cancer – on observe de nombreuses mutations chez les patients -, qui permettent de pratiquer de la radiothérapie et des opérations de chirurgie ou qui cherchent et commercialisent des médicaments » ajoute le gérant de la société de gestion.

L’autre objectif du fonds consiste à aider la recherche académique sur laquelle s’appuient les propres recherches des sociétés cotées. « Nous reversons 10% des commissions de gestion du fonds à des organismes de recherche », indique le gérant de Candriam. C’est ainsi une occasion pour les épargnants d’avoir un double impact et de mettre leur épargne au service d’une cause.

Un segment de marché très porteur

« Les médicaments qui soignent le cancer constituent la classe thérapeutique la plus prometteuse, avec des ventes représentant plus de 100 milliards de dollars par an et une croissance annuelle attendue de 7% sur la période 2018-2022 contre 5% pour le marché du médicament » explique Rudi Van den Eynde. « Le nombre de patients augmente régulièrement en raison du vieillissement de la population », ajoute-t-il.

Autre caractéristique de ce segment, « les approbations de commercialisation pour les médicaments par les autorités sanitaires sont plus faciles en oncologie que pour les autres spécialités, indique M. Van den Eynde. Leur efficacité se mesure dans leur capacité à réduire ou non la tumeur ». Ce qui réduit les risques d’investissement dans une biotech spécialisée.

La sélection des titres répond à une stratégie « bottom up » classique. L’univers d’investissement se compose de sociétés de toutes tailles (grands laboratoires, biotechs, …) portées sur l’innovation et évoluant sur toute la, chaîne (recherche, diagnostic, équipements, …). Parmi toutes les valeurs de santé cotées, 150 répondent au cahier des charges (avec une exposition de leur activité au cancer allant de 15 à 50%), et 60 d’entre elles composent le portefeuille. Sachant que les nombreuses introductions en Bourse dans le secteur alimentent régulièrement le vivier.

Outre des laboratoires pharmaceutiques classiques comme Roche, le fonds est constitué de sociétés plus spécialisées comme Siemens healthineers, Illumina, ou encore Daiichi-Sankyo.

Une belle performance depuis sa création

Le fonds, dont l’allocation d’actifs et la répartition géographique, répondent aux standards du secteur, enregistre une belle performance depuis son lancement, le 15 novembre 2018 : + 60%, alors que le MSCI World Health Care, son indice de référence, ne s’est adjugé que 9% sur la même période. Bien que satisfait de cette performance « qui valide l’idée du fonds », Rudi Van den Eynde tient à rappeler que « la performance doit s’appréhender sur le long terme », et d’indiquer que « le fonds a été aussi boosté par des acquisitions – 8 au total -, assorties de belles primes ».

Et ce n’est pas tout : le fonds a dépassé le milliard de dollars en encours en l’espace d’un an et demi d’existence. Une prouesse pour un fonds de niche.

Les raisons de ce succès ? « Nous réfléchissons comme des docteurs » explique le gérant, dont l’équipe est constituée aux trois quarts de docteurs possédant une expérience scientifique, à laquelle s’ajoute sa propre expérience de créateur du fonds biotechs de Candriam il y a vingt ans. L’équipe n’hésite pas à faire appel à des spécialistes pour renforcer ses connaissances, rencontre le management des sociétés, …

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La crise sanitaire « qui a permis de rendre compte de la valeur de la vie » a aussi changé « la perception du secteur, notamment aux Etats-Unis où il n’avait pas bonne réputation » fait remarquer le gérant du fonds.

A l’instar des fonds santé, le fonds Oncologie constitue une manière innovante de jouer les grands thèmes d’investissement à long terme.