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Immobilier: dormez dans votre future maison avant de l’acheter

Une start-up propose aux acheteurs potentiels d'un bien immobilier d'y dormir, afin de conforter leur choix.

Selon une enquete sur le sommeil des francais realisee debut 2008 par l’INPES ( Institut National de Prevention et d’Education pour la Sante ), 45 pour cent des jeunes adultes ( 25-45 ans ) estiment ne pas dormir assez. 12 pour cent des jeunes actifs seraient meme insomniaques et 17 pour cent accumuleraient chaque nuit un manque important de sommeil. MODEL RELEASED

Allez-vous vraiment vous sentir bien dans cette maison ? Les clients du restaurant voisin sont-ils bruyants ? La start-up Trynbuy propose aux acheteurs de passer plusieurs nuits dans le logement qu’ils envisagent d’acheter. Forte d’un partenariat avec 200 agences immobilières, la plupart des biens concernés par cette opération sont pour le moment situés dans le grand sud-ouest de la France, en outre-mer, mais aussi en Suisse, au Portugal, en Espagne, ou encore aux États-Unis, liste 20Minutes.

Lancée depuis l’été dernier à peine, la start-up toulousaine étend peu à peu son territoire et met l’accent sur le fait qu’un bien immobilier est souvent un achat sur le long terme, donc autant être sûr de son choix. «On essaie bien un pull avant de l’acheter donc pour une maison, qui est souvent l’acquisition d’une vie, cela me semble essentiel de pouvoir l’essayer » , argumente Thomas Peyre, l’un des deux fondateurs de Trynbuy.

0,05% du prix du bien

Ce service a bien entendu un coût pour l’acheteur potentiel. Il lui faudra débourser 0,05% du prix du bien, soit 200 euros la nuit pour un logement à 400 000 euros. 75% de la nuitée seront versés par la start-up à à l’agence immobilière partenaire.

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Pour les professionnels de l’immobilier, en revanche, le référencement sur le site internet de Trynbuy est gratuit. Charge aux agents en revanche de proposer aux acquéreurs potentiels de tester le logement avant de l’acheter. Pour le moment, les biens concernés sont pour la plupart des résidences secondaires.