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Immobilier: un regain d’intérêt pour le viager

Depuis la pandémie, des familles s'intéressent de plus en plus au viager comme alternative à la maison de retraite.

La crise sanitaire et économique du coronavirus participe également au nouvel engouement suscité par le viager.
La crise sanitaire et économique du coronavirus participe également au nouvel engouement suscité par le viager. ©Thinkstock

La crise sanitaire relancera-t-elle la pratique du viager? Si ce type de vente connaissait un nouvel essor depuis un an et demi, le coronavirus serait à l’origine d’un nouveau phénomène. Désormais, les familles des personnes âgées s’intéressent à cette pratique, qui permet aux anciens de rester chez elles, quitte à faire intervenir une aide à domicile, et à repousser le placement en Ehpad, indique BFMTV

« Depuis la fin du confinement, il y a eu très clairement un fort intérêt pour le viager », témoigne Sophie Richard, fondatrice de Viagimmo. Son réseau compte 14 agences spécialisées dans ce type de vente, réparties dans toute la France. Selon elle, une agence ouverte il y a tout juste un moins à Montélimar (Drôme) a déjà vendu trois biens. « La moyenne classique tourne autour d’une à deux ventes par mois », précise la spécialiste.

Multiplication des prises de renseignements

Autres signes de l’intérêt porté par les Français au viager : la fréquentation du site Internet du réseau. Elle aurait augmenté de 50% par rapport à avant la crise sanitaire. L’interdiction de rendre visite aux résidents des Ephad durant le confinement, mais aussi les quelques 10 000 décès recensés dans ces établissements, pourraient être à l’origine de la multiplication de ces prises de renseignements.

A LIRE >> Viager immobilier : ce qu’il faut savoir avant d’investir

Parfois mal vu par les acheteurs, qui craignent de payer au prix fort leur futur bien immobilier, le viager existe aussi sans rente. Cette version est donc sans risque sur le montant global de la transaction. Dans ce cas, l’acquéreur achète la nue-propriété d’un logement et laisse l’usufruit à celui qui l’occupe. En revanche, l’investissement initial est plus important, dans la mesure où il n’y a pas de rente mensuelle à verser. 

En France, les notaires enregistrent 5 000 à 6 000 ventes en viager par an. Un chiffre qui pourrait progresser dans les prochains mois.