Immobilier : en province, les biens à vendre se font rares
Au sein du secteur immobilier, le volume des biens à vendre diminue considérablement dans certaines villes. À Rennes et à Toulouse, le marché reste tendu.

Dans les villes de province, les biens immobiliers à vendre se font de plus en plus rares depuis le début de la crise sanitaire, souligne une étude SeLoger, rapportée par BFM Business, mardi 5 avril. Ainsi, sur les deux dernières années, les villes moyennes et les communes rurales ont enregistré une hausse importante de demandes de logements. Conséquence ? Les prix de l’immobilier sont à la hausse et l’offre disponible est réduite.
« Si le niveau d’annonces immobilières (-0,6%) et des prix de vente (+ 2%) dans les villes rurales faisait preuve de stabilité pendant l’année avant que ne survienne la crise sanitaire, post-Covid, c’est une tout autre histoire. La chute brutale des stocks annuels (-21% depuis début 2020) s’est ainsi suivie d’une envolée des prix de vente (+ 11,9% depuis deux ans) », détaille l’enquête.
Volume des biens à vendre en baisse
Dans certaines villes, le volume des biens à vendre diminue considérablement. Ainsi, à Toulouse, on relève une augmentation des stocks de 6,1% sur les deux dernières années, mais aussi un ralentissement de la hausse des prix, qui s’élevait à +11,7% avant la crise et à +4,8% post-Covid. Cependant, le marché de l’immobilier reste tendu, avec une demande en hausse de 11%.
« Même constat à Rennes à ceci près que le ralentissement de la baisse des stocks de logements proposés à la vente (-20% environ sur l’année avant la pandémie vs -8,6% par an sur les deux dernières années) s’accompagne d’un recul sur la tension (on y recense 2% de plus d’acheteurs que de biens à vendre aujourd’hui vs 27% il y a deux ans) et d’un ralentissement du rythme de la hausse des prix (+15,7% sur un an avant la crise vs seulement +2,4% depuis un an) », conclut l’étude.