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A Paris, le prix de l’immobilier reste attractif le long de la ligne 11 du métro

L’extension de la ligne 11 du métro parisien a entraîné une hausse des prix de l’immobilier autour des futures stations, mais aussi dans d’autres secteurs.

Immobilier
Crédit : iStock.

Alors que le prix de l’immobilier a commencé à se contracter à Paris, aux abords de la ligne 11 du métro, il est en hausse, dopé par l’extension de cet axe. Cette zone reste cependant l’une des plus accessibles de la capitale, relève Le Parisien. Selon les différents quartiers, les prix peuvent énormément varier et ont été impactés différemment par la crise de la Covid. La ligne 11 est d’ailleurs une particularité parisienne puisqu’il s’agit de l’une des seules ne traversant pas totalement la capitale. Elle commence à Châtelet, au cœur de la ville, et se termine actuellement à la station Mairie des Lilas, en Seine-Saint-Denis. Mais d’ici 2023, elle devrait desservir six nouveaux arrêts sur autant de kilomètres, jusqu’à Rosny-Bois-Perrier.

« De belles opportunités » dans l’immobilier en banlieue

Dans ces quartiers populaires, les prix ont, sans surprise, grimpé dès l’annonce du projet en 2015. Mais « il y a encore de belles opportunités un peu plus loin, dans les communes qui vont bientôt être reliées », affirme au Parisien Barbara Castillo-Rico, responsable des études économiques auprès du site d’estimation immobilière MeilleursAgents. « Vers Montreuil-Hôpital où il n’y a pas du tout de transports, on est toujours à 4.700 euros du mètre carré, donc il reste une grande marge de hausse de prix ».

Même intra-muros, les prix dans certains quartiers situés autour de la ligne 11 restent nettement inférieurs à la moyenne parisienne. Porte des Lilas, il faut compter 8.272 euros le mètre carré à l’achat, 24 euros en location. L’écart est cependant flagrant dès que l’on s’approche des quartiers plus vivants. Le mètre carré se vend ainsi 11.515 euros à République et 13.236 euros à Hôtel de ville. Même dans ces zones les plus chères, le marché reste dynamique, porté notamment par des biens de petites ou moyennes surfaces qui attirent les jeunes. Autour de République, « les prix ont stagné en 2021 à cause de la crise sanitaire, mais depuis le début de l’année ça reprend fortement, il y a un vrai regain d’activité », affirme un conseiller immobilier à Nexity.