Assurance emprunteur et sports d’hiver : les points d’attention
Quelques conseils pour bien conjuguer vos vacances à la neige avec votre assurance emprunteur.

Les vacances se profilent, et pour certains ce sera les sports d’hiver. Mais attention aux risques, hormis pour votre santé si c’est votre cas, pour votre assurance emprunteur si vous êtes sur le point de solliciter un crédit. L’étape incontournable du questionnaire de souscription à l’assurance de prêt interroge l’emprunteur sur son état de santé, sa profession, le fait de fumer ou non. Mais également sur la pratique éventuelle d’un sport, rappelle Magnolia.fr. Or « les sports de montagne, pratiqués en hiver comme en été, sont classés dans la catégorie des sports à risques. En font partie le ski (freestyle, hors piste, snowboard, ski cross, saut à ski, ski de fond) et des pratiques émergentes comme le snowkite (version kitesurf sur neige), le snowscoot (trottinette des neiges), selon le courtier. L’alpinisme, l’escalade, le parapente, le deltaplane et les disciplines en eaux vives, qui sont davantage pratiqués en été, sont également considérés comme présentant des risques accrus ».
Pratique occasionnelle ou régulière
L’assureur va toutefois y regarder de plus près quant à la pratique de se sport par l’assuré : en amateur ou en tant que professionnel. Dans le cas où vous êtes amateur, il fait la distinction entre loisirs et compétition. « En cas de loisirs, pas de déclaration particulière à effectuer, contrairement à la compétition », indique Magnolia.fr. Mais attention à bien rester dans les clous. La pratique du hors piste, par exemple, peut vous pénaliser : « si vous êtes dans le cadre d’une pratique de loisirs en bon père/bonne mère de famille, ne prenez pas de risques inutiles en vous blessant hors des pistes balisées : l’assureur ne prendra pas en charge vos indemnités. Si la pratique du hors piste est courante chez vous, déclarez-le à votre assureur au moment de l’adhésion. Celui-ci vous proposera un tarif adapté ».
Attention enfin aux clauses d’exclusion de garanties, qui peuvent concerner ces domaines. Les conseils du courtier : « Bien regarder les conditions générales de son contrat et plus précisément les clauses d’exclusions qui sont toujours bien détaillées ; bien déclarer la pratique d’un sport d’hiver si celle-ci est pratiquée de manière professionnelle, en compétition ou bien en dehors du cadre classique (hors piste) ; si demain la pratique d’un sport d’hiver devient professionnelle ou autre, prévenez votre assureur et changez de contrat ».