Immobilier: les prix continuent d’augmenter pendant le confinement

Plus de la moitié des vendeurs de maisons ou d’appartements imaginent que le prix de l’immobilier diminuera dans les prochains mois, en conséquence de la crise sanitaire. Selon une étude SeLoger et l’Observatoire du moral immobilier, les Français restent donc optimistes pour le marché immobilier. Mais dans les faits, les prix n’ont pas baissé pendant les deux premières semaines du confinement, bien au contraire, ils ont augmenté, détaille SeLoger.
Le prix baisse dans 8% des villes
Seulement 8% des villes comptant plus de 100 000 habitants ont connu des baisses de prix. 13% des villes de plus de 50 000 habitants sont concernées par une diminution. Sur un an, la hausse des prix au mètre carré est de 13% à Villeurbanne, par exemple, de 10,9% à Brest et de 9,9% à Annecy.
« Un moindre renouvellement de l’offre entretient les tensions sur les prix car si la demande recule, l’offre nouvelle se réduit aussi avec la baisse des reventes », explique ainsi Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. En effet, il y a eu une chute de 50% de compromis de vente signés en mars 2020 par rapport à mars 2019. Les trois premiers mois de l’année ont vu une diminution de 23,5% des transactions immobilières.
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L’immobilier ancien continue sa hausse
Après les deux premières semaines de confinement, l’ancien continuait d’augmenter. La hausse s’établissait à 1,3% pour les trois derniers mois et 5,4% en un an. Les maisons ont connu la plus importante croissance des prix avec 6,2% sur l’année, contre 4,8% pour les appartements. La marge de négociation des acheteurs réduit fortement elle aussi pour atteindre 4,3% pour les maisons et 2,8% pour les appartements. Au début de l’année 2019, les marges étaient de 4,9% pour les maisons et 3,7% pour les appartements.