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Extension du métro parisien : quel impact sur l’augmentation des prix de l’immobilier ?

Deux nouvelles stations de métro ont été inaugurées sur la ligne 4 du métro parisien : Barbara et Bagneux-Lucie Aubrac.

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Crédit photo : Istock

Le 13 janvier dernier, deux nouvelles stations de métro ont été inaugurées sur la ligne 4 du métro : Barbara et Bagneux-Lucie Aubrac. Cette extension permet de desservir le sud de Montrouge et le nord de Bagneux, dans les Hauts-de-Seine. Comme le souligne Les Echos, vendredi 21 janvier, depuis le début des travaux, les prix de l’immobilier ont connu une forte hausse aux abords des deux stations de métro. 

Ainsi, les prix ont augmenté de 32,6% autour de Barbara et de 38,4% autour de Bagneux-Lucie Aubrac, selon les chiffres de Meilleurs Agents. Une progression nettement supérieure à celle de Bagneux (19,9%) et Montrouge (26,2%). Autre donnée significative : le prix au mètre carré a grimpé à 8.084 euros par m2 aux alentours de la station Barbara. Un prix 2.905 euros plus élevé (+ 56%) que la moyenne des prix au mètre carré dans la commune de Bagneux, qui s’élève à 5.179 euros.

La progression se poursuit à Bagneux-Lucie Aubrac

A Bagneux-Lucie Aubrac (5.953 par m2), le schéma est identique. Le prix au mètre carré auprès de la station est 15% plus élevé que la moyenne du prix au mètre carré de la ville de Bagneux. Désormais, les prix continuent leur progression, avec une hausse de 4,2% en un an. « Il y a encore du potentiel autour de Bagneux-Lucie Aubrac. Il va y avoir des rénovations, la connexion avec la future ligne 15 du Grand Paris Express (dès 2025, NDLR), donc plus de perspectives d’augmentation dans une dynamique d’investissement », explique, dans Les Echos, Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.

En revanche, autour de la station Barbara, les prix stagnent avec une évolution à -0,8% sur un an. « Les prix ont déjà atteint le niveau de ceux de Montrouge et le potentiel d’augmentation est désormais limité », analyse, dans le quotidien, Thomas Lefebvre. De plus, « le parc immobilier ne se prête pas particulièrement à l’investissement locatif. Il s’agit essentiellement de maisons pavillonnaires, plus propices à de la résidence principale », précise-t-il.