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Taxe d’habitation : après un allègement en 2019, 800 000 foyers fiscaux ont dû la repayer

En raison d’une hausse de leurs revenus, quelque 800 000 foyers fiscaux ont dû payer l’intégralité de la taxe d’habitation 2020, alors qu’ils avaient bénéficié d’un dégrèvement l’année précédente.

taxe d'habitation
Crédit: iStock.

Tant que la taxe d’habitation ne sera pas supprimée pour l’ensemble des foyers fiscaux, en 2023, certains pourront avoir des surprises. Et cette année, 800 000 foyers fiscaux en ont eu une mauvaise. Selon Le Figaro, une hausse de leurs revenus a fait d’eux des foyers aisés aux yeux de l’administration fiscale. En matière de taxe d’habitation, ils ne sont plus que 20% dans ce cas. Ce changement de situation s’est soldé par un assujettissement à une taxe d’habitation pleine, alors qu’en 2019 ils avaient bénéficié d’une réduction dans le cadre de la réforme de cet impôt.

Parallèlement, toujours selon le quotidien, un million de foyers ont eu une bonne surprise en découvrant leur avis d’imposition 2020. Alors qu’ils n’étaient pas concernés par l’allègement de cette taxe locale en 2019, ils n’ont rien eu à verser cette année. Cette fois, c’est une baisse de revenus qui est à l’origine de cette évolution.

Pas de changement pour les résidences secondaires

Si ces ajustements devraient perdurer jusqu’en 2023, année de la suppression pour les 20% de foyers fiscaux encore concernés par la taxe d’habitation, son montant va aller en décroissant. En 2021, puis en 2022, les ménages les plus aisés profiteront à leur tour de dégrèvements successifs. A l’origine, l’exécutif souhaitait maintenir cette taxe locale pour les 20% de redevables restants, mais le Conseil constitutionnel a pointé du doigt un risque d’inégalité devant l’impôt. Alors, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de la supprimer pour tous les contribuables.

En revanche, rien n’a changé concernant les résidences secondaires. Celles-ci ne sont pas concernées par la réforme et tous leurs détenteurs continueront d’être assujettis à la taxe d’habitation. Et cela, quels que soient leurs revenus.