Voici les communes où la pression fiscale est moins importante
Si la taxe d’habitation doit disparaître progressivement, les impôts locaux, eux, vont tout de même perdurer.

20% des foyers. C’est le pourcentage de ménages qui doivent encore s’acquitter de la taxe d’habitation. Cependant, cette taxe, d’abord exonérée de 30% en 2021 puis de 65% en 2022, disparaîtra à partir de 2023.
Néanmoins, ce n’est pas la seule taxe qui compose la fiscalité des collectivités territoriales. Ainsi, parmi les taxes à destination des foyers, on retrouve aussi : la taxe foncière sur le bâti, la taxe foncière sur le non-bâti, la taxe additionnelle foncière sur le non-bâti, la redevance des ordures ménagères (TEOM), et la taxe Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI).
Une pression inégale en fonction des communes
Grâce aux données de Bercy, Le Figaro a mesuré « l’effort fiscal » dans les villes de plus de 20.000 habitants où celui-ci est le moins important. Comme le précise le quotidien, la pression fiscale sur les ménages est très variable d’une commune à l’autre.
Et, surprise : les communes de plus de 20.000 habitants avec le moins de tension fiscale sont majoritairement implantées dans l’ouest parisien. On retrouve dans les cinq premières places : Neuilly-sur-Seine, Courbevoie, Paris, Puteaux ou encore Boulogne-Billancourt. Suivent ensuite Vélizy-Villacoublay ; Le Chesnay-Rocquencourt ; Montrouge ; Saint-Cloud ; Nanterre ; Saint-Germain-en-Laye ; Chatou ; Thiais et Meudon. Dans le bas du classement, de la quinzième à la vingtième place, on retrouve Issy-les-Moulineaux, Versailles, Charenton-le-Pont, Celle-Saint-Cloud, Rueil-Malmaison et La Garenne-Colombes.