IFI : nos conseils pour bien remplir votre déclaration 2018

Si les déclarations doivent toujours être faites par le contribuable, les modalités ne sont pas les mêmes pour l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) que pour l’ISF. Quant au paiement, il interviendra pour tous à l’automne.
IFI, ce qui ne change pas : le calendrier et le barème sont identiques
Comme c’était le cas pour l’ISF, l’IFI est un impôt déclaratif. C’est donc au contribuable de déclarer son patrimoine et d’en déterminer la valeur vénale au 1er janvier d’imposition. Rien de neuf côté déclaration : c’est courant mai et début juin que les obligations devront être remplies. Le barème est inchangé. Comme auparavant, l’avis d’imposition sera envoyé à la fin de l’été avec une date limite de paiement.
IFI, ce qui change : l’obligation de détailler son patrimoine
Sous le régime de l’ISF, les contribuables ayant un patrimoine net taxable inférieur à 2 570 000 euros mentionnaient leur fortune sur leur déclaration de revenus (formulaire n° 2042) sans en détailler la composition et en étant dispensés de produire les justificatifs. Les imposables détenant davantage devaient, eux, remplir une volumineuse déclaration (n° 2725). Les calendriers de paiement différaient.
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Désormais, sous le régime de l’IFI, tout le monde est à la même enseigne : déclaration en mai-juin avec les revenus et règlement à l’automne. Mais le formulaire a bien changé et les contribuables qui avaient l’habitude de ne remplir que deux ou trois cases vont défaillir à la vue de l’annexe 2042-IFI-SK qui comprend plus d’une dizaine de pages.
Ceux qui fournissaient une 2725 devront seulement s’habituer à de nouvelles modalités de présentation. Tous les imposables sont désormais tenus de détailler leurs biens immobiliers détenus directement ou indirectement (en fait la fraction des titres représentatifs d’immeubles ou des contrats d’assurance vie en unités de compte immobilières), leurs actifs professionnels exonérés et fournir toutes les indications nécessaires quant aux réductions d’IFI et au calcul de l’éventuel plafonnement de l’impôt. Bref, le contribuable a du pain sur la planche !