Réforme des retraites: Force ouvrière appelle à un rassemblement le 21 septembre
Un rassemblement le 21 septembre pour s'opposer au régime universel de retraite par points voulu par Emmanuel Macron.

Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière, appelle à un rassemblement le 21 septembre pour s’opposer au régime universel de retraite par points voulu par Emmanuel Macron, dans un éditorial publié en interne et communiqué à la presse mercredi.
A LIRE >>> Réforme des retraites: le projet est-il sur le point d’être repoussé?
« Le 21 septembre, FO appelle à un rassemblement d’ampleur nationale à Paris contre le projet de régime de retraite universel par points, pour le maintien des 42 régimes existants et contre le recul de l’âge de départ« , écrit-il dans son éditorial hebdomadaire. « S’il faut aller à la grève d’ensemble pour préserver la retraite et la protection sociale, FO y est prête et déterminée », prévient le numéro un du troisième syndical français.
La réforme de l’indemnisation chômage également dans le viseur
Il y critique à nouveau la réforme de l’assurance chômage, annoncée la semaine dernière par le gouvernement, qui répond à une logique « comptable » et s’inscrit dans une « politique globale de dumping social pourtant dénoncée par le président de la République il y a quelques jours à l’OIT ».
A LIRE >>> Les règles de l’assurance chômage vont être durcies, voici le récapitulatif
Le leader syndical fait référence à un discours d’Emmanuel Macron prononcé le 11 juin à Genève pour les 100 ans de l’Organisation internationale du travail, où il a dénoncé les dérives d’un « capitalisme fou ».
La politique de l’exécutif, selon M. Veyrier, consiste à accuser les systèmes de protection sociale d’être « trop généreux alors que la source du problème est l’échec cumulé des politiques économiques qui n’ont pas réussi à résorber le chômage ». Pour lui, « il y a donc toutes les raisons de s’alarmer de la réforme des retraites annoncée ».
Mi-juin, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait redit que la réforme maintiendrait « la possibilité d’un départ à 62 ans » tout en évoquant l’instauration d' »un âge d’équilibre » pour pousser les Français à « travailler plus longtemps ».
Il n’a pas donné de précision sur le calendrier de cette réforme, que le Premier ministre avait initialement annoncée pour la « fin de l’été ».