Les salariés gagnant moins de 3600 euros concernés par la prime exceptionnelle annoncée par le gouvernement
Le porte-parole du gouvernement vient de préciser les contours d’une des annonces d’Emmanuel Macron en réponse à la crise des gilets jaunes, celle de la prime exceptionnelle que peuvent verser les entreprises nettes de charges sociales et d’impôt.

La prime exceptionnelle annoncée par Emmanuel Macron et qui peut être accordée par les entreprises à leurs salariés va être précisée dans texte en fixant les contours, vient de préciser le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, à l’issue du Conseil des ministres.
Un projet de loi présenté par le gouvernement doit permettre « aux entreprises de verser aux salariés rémunérés jusqu’à 3.600 euros une prime exceptionnelle, qui sera exonérée, jusqu’à 1.000 euros, de toutes charges sociales et d’impôt sur le revenu et devra être versée avant le 31 mars 2019. Cela concerne 4 à 5 millions de salariés », a-t-il déclaré.
Vendredi, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé vouloir mettre en place cette prime pour « nos concitoyens salariés qui ont les rémunérations les plus modestes ».
Les grandes entreprises déjà prêtes
M. Philippe avait aussi précisé que cette somme « ne peut pas se substituer à des dispositions qui existeraient déjà soit dans les contrats de travail des salariés soit dans le cadre d’accords collectifs ».
Parmi les entreprises présentes aux côtés d’Édouard Philippe vendredi, Orange avait affirmé qu’il verserait une prime de 1.000 euros à tous ses salariés en France dont le salaire annuel brut est inférieur à 25.000 euros, et de 500 euros à ceux gagnant « entre 25.000 et 30.000 euros ».
D’autres grandes entreprises comme Publicis, LVMH ou encore Altice avaient aussi indiqué qu’elles verseraient des primes exceptionnelles de fin d’année à leurs salariés.