1er mai : ce qu’il faut savoir si vous vendez du muguet dans la rue
Le ministère de l’Intérieur rappelle quelques règles qu’il faut connaître si vous voulez vendre du muguet en tant que particulier.

C’est de saison : avec la fête du Travail, le muguet va migrer des forêts vers les trottoirs des villes où il sera vendu. Cependant, dans un tweet, le ministère de l’Intérieur rappelle quelques consignes qu’il faut respecter lorsqu’on est un particulier qui vend du muguet.
Eviter d’empiéter sur les plates-bandes des fleuristes
Généralement, vendre un produit dans la rue nécessite une autorisation spéciale. La vente du muguet le 1er mai est une exception. Cependant, les communes encadrent cette pratique, via un arrêté municipal. Un texte qui prévoit une distance minimale à respecter par rapport au fleuriste le plus proche (40 mètres à Paris, par exemple) pour éviter la concurrence déloyale. Le muguet vendu dans la rue doit être uniquement en brin, impossible de vendre une composition ou un bouquet, prérogative réservée aux professionnels.
Également, seuls les fleuristes peuvent installer des tables, des chaises, des tréteaux ou « autres accessoires pour matérialiser [le] point de vente » et ce, devant leur boutique. En tant que particulier, le muguet que vous vendez doit être sauvage, cueilli en forêt, vendu sans emballage et en petite quantité.
Uniquement le 1er mai
La vente réalisée sur le trottoir ne doit pas représenter un danger pour les autres piétons ou les automobilistes, un passage doit toujours être libre. Le ministère de l’Intérieur rappelle que si la vente du muguet est autorisée le 1er mai, elle reste interdite les autres jours de l’année.
Le non-respect de ces règles peut entraîner une amende jusqu’à 15 000 euros. Chaque année, près de 75 millions de brins de muguet sont vendus en France. D’après Cnews, le bouquet de 50 brins est vendu entre 10 et 20 euros aux grossistes et fleuristes. Un tarif qui reste stable.