Un élu veut faire payer le stationnement des deux-roues motorisés à Paris
Faire payer le stationnement des roues à Paris, un vœu soutenu par les écologistes, destiné à mettre fin à l’anarchie sur les trottoirs.

L’élu de centre-droit Pierre-Yves Bournazel défend jeudi la mise en place à Paris d’un stationnement payant pour les deux-roues motorisés, responsables d’une « anarchie » sur les trottoirs, un vœu soutenu par les écologistes mais qui a peu de chance d’être adopté.
Il faut « créer 15.000 places supplémentaires, portant à 50.000 le nombre de places dédiées aux deux et trois-roues motorisés » pour « redonner de la place, de la fluidité et mieux protéger les piétons sur les trottoirs », plaide M. Bournazel, président du groupe « 100% Paris » et candidat à la mairie de Paris.
L' »anarchie de leur stationnement » crée un « obstacle à la bonne circulation des piétons », s’insurge l’élu qui regrette que « depuis 2014, seules 4.540 des 20.000 places annoncées par Anne Hidalgo ont été créées ».
Or, il faut « apaiser l’espace public, lutter contre la pollution et le bruit » et « accélérer la transition écologique des deux-roues motorisés (qui) sont plus polluants que les voitures », plaide l’élu dont le voeu sera analysé jeudi après-midi par les élus réunis au Conseil de Paris.
Recettes: 30 millions d’euros par an
Son groupe propose ainsi de faire payer aux conducteurs de deux-roues ou trois-roues « 0,50 euros par jour pour le stationnement résidentiel, 1,30 euro la première heure en zone centrale, 0,80 euro en zone périphérique ».
Les recettes ainsi créées sont évaluées à « 30 millions d’euros » et permettront de « créer les nouveaux emplacements sécurisés », et de « mieux entretenir la voirie », assure-t-il dans un communiqué.
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« Nous slalomons sur les trottoirs pour nous frayer un chemin sur un espace public encombré », a abondé dans une tribune publiée mercredi soir le candidat (EELV) à la mairie de Paris, David Belliard. Son groupe, favorable à la mesure, estime qu' »aligner le régime des motos et scooters sur celui des voitures permettra « de faire participer les véhicules générateurs de pollution au financement de la transformation de la voirie » et de « créer de nouvelles pistes cyclables et agrandir les trottoirs ».