Fini les appels surtaxés pour les administrations en 2021 !
Les appels à certains services publics étaient encore payants en 2020. A partir du 1er janvier 2021, plus aucun numéro surtaxé ne concernera les administrations et les organismes publics.

L’article 28 de la loi pour un Etat au service d’une société de confiance (Essoc) met fin aux appels surtaxés pour les services publics à partir du 1er janvier 2021. Ainsi, plus aucune administration ni organisme chargés d’une mission de service public ne pourront recourir à un numéro payant pour être joints. Certains services étaient déjà passés à la gratuité de leurs numéros d’appel, comme Pôle Emploi ou encore les impôts, précise l’UFC-Que Choisir. D’autres attendent le dernier moment, soit le 31 décembre 2020, pour arrêter leurs numéros surtaxés. C’est le cas du 3939, « Allo service public », facturé 0,15 euro par minute, rappelle l’association de défense des consommateurs. Les numéros dédiés au paiement des amendes de radars automatiques ou encore RATP et SNCF sont aussi payants jusqu’au 31 décembre.
Les appels aux services de l’Urssaf sont facturés comme un appel local depuis le 7 décembre dernier, un tarif appliqué à tous les nouveaux services de l’organisme, détaille l’UFC-Que Choisir. La CAF aussi a anticipé et mis en place un numéro unique, le 3230, au lieu de son ancien numéro payant à dix chiffres. La Direction générale des finances publiques a mis en place un dispositif à partir du 1er janvier 2021 pour les usagers qui appelleraient un numéro surtaxé encore actif : « un message d’information gratuit lui indiquera le nouveau numéro banalisé à appeler (le 0 809 401 401) pour les particuliers, par exemple », précise le fisc à l’association.
30 millions d’euros pour les numéros surtaxés de la sécurité sociale
Les numéros surtaxés représenteraient 30 millions d’euros annuels pour les organismes de sécurité sociale, selon l’UFC-Que Choisir. Certains contrats, signés avec des prestataires extérieurs, arrivent à échéance au 31 décembre 2020 voire plus tard, d’où un décalage de mise en place des nouveaux numéros gratuits, explique encore l’association de défense des consommateurs.