Contrat d’engagement jeune : le cap des 100.000 signatures franchi
Le contrat d’engagement jeune est mis en œuvre par Pôle emploi et les Missions locales depuis le 1er mars.

Le contrat d’engagement jeune a franchi le cap symbolique des 100.000 signatures, rapporte Les Echos, jeudi 16 juin. Lancé officiellement depuis le 1er mars dernier, le dispositif d’insertion intensif à destination des jeunes précaires remplit donc un quart de l’objectif fixé pour l’année 2022.
Dans le détail, Pôle emploi fait part de 60.000 signatures de contrats d’engagement jeune, auxquels s’ajoutent les 50.000 des Missions locales. De plus, on compte 25.000 Garanties jeunes des trois premiers mois de l’année, soumis aux mêmes règles. Pour Serge Valli, président de l’Union nationale des missions locales, le seul bémol est le retard de paiement des 500 euros d’allocation dans son réseau. En cause ? Des problèmes informatiques, souligne-t-il auprès du quotidien économique.
Surreprésentation des territoires fragiles
De son côté, Jean-Pierre Tabeur, directeur des services aux chômeurs de Pôle emploi, se félicite de ses chiffres. « Les flux d’entrées hebdomadaires restent réguliers », affirme-t-il dans Les Echos. Parmi les profils adhérant au dispositif, on retrouve entre 85% et 95% de personnes avec le niveau bac ou inférieur. Par ailleurs, on relève une surreprésentation des territoires fragiles, et une présence un peu plus importante de garçons que de filles.
Le contrat d’engagement jeune est à destination des moins de 26 ans qui ne sont ni en étude, ni en formation, ni en emploi, et les moins de 30 ans pour les handicapés. Les bénéficiaires doivent respecter plusieurs engagements. Ils doivent rencontrer un conseiller référent, qui leur proposera 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires pour lesquelles ils seront rémunérés 500 euros par mois. Ce droit ouvert a surtout pour vocation de rediriger ces jeunes vers l’emploi.