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Rentrée étudiante : un coût global en augmentation de 7,38%

D’après un communiqué publié par la Fédération des associations générales étudiantes, le coût de la rentrée étudiante sera plus important que l’an dernier.

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Crédit: iStock.

Les étudiants ne sont pas épargnés par l’inflation. Preuve en est, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) estime que le coût de la rentrée (frais de rentrée et coût de la vie associé au statut) sera en hausse de 7,8% par rapport à la précédente rentrée étudiante. En chiffres, cela correspond à une somme annuelle moyenne de 2.527 euros. Si le budget s’alourdit, c’est en partie dû à l’augmentation des frais de vie courante (loyer et charges, dépenses de consommation, transports, loisirs, repas sur le campus, factures de mobiles). Ces derniers, qui s’élevaient à 1.219,82 euros l’an passé ont augmenté de 1,92%.

Et ce n’est pas le seul foyer de dépense qui augmente. Les frais de rentrée aussi. Il faudra désormais débourser en moyenne 1307,20 euros cette année, soit une hausse estimée de 13,04%. Ces frais correspondent au coût de l’inscription universitaire (170 euros), de la contribution à la vie étudiante et du campus (95 euros), de la complémentaire santé (411 euros), des frais d’agence (250 euros), de l’assurance logement (76 euros) et du matériel pédagogique (305 euros), énumère BFMTV.

Un coût réel sous-estimé ?

« L’augmentation du coût de la rentrée étudiante dresse un constat sans appel: pour la plus grande partie des étudiant·e·s, celle qui ne perçoit aucune bourse, faire face au coût réel d’une année étudiante est inimaginable sans recourir au soutien de la famille, ou à défaut, au salariat. Cette triste réalité suffit à expliquer que les jeunes issu·e·s des familles les plus modestes sont aussi celles et ceux qui ont le moins accès au diplôme ou qui présentent le plus de risques de décrochage », s’inquiète la FAGE dans son communiqué.

D’après la Fédération, son indicateur de coût « révèle que la situation sociale des étudiant.e.s se dégrade considérablement, bien plus que les année passées ». Elle préconise une réflexion qui s’axerait « en premier lieu sur la question des aides sociales et de leur réforme ».

« Les inégalités d’accès aux études, à la réussite, à l’insertion ne pourront se résorber que par une politique sociale ambitieuse: celle-ci ne pourra faire l’économie d’une refonte totale du système existant, en commençant par la réforme des bourses sur critères sociaux », termine le syndicat.