Bûche, foie gras… Pourquoi le repas de Noël devrait coûter plus cher
L’inflation touche l’ensemble des filières : éleveurs, pêcheurs, vignerons, boulangers. Pour tenir leurs marges, ils doivent augmenter les prix.

L’inflation sera bien présente pour les fêtes de fin d’année. Du champagne au foie gras en passant par la bûche, la facture du repas de Noël s’annonce salée cette année. BFM fait le point.
Concernant le foie gras, les prix devraient augmenter d’environ 25 % pour les fêtes de fin d’année, selon l’interprofession. Le surcoût est compris entre 1,25 euro et 2 euros pour un bloc de foie gras de 100 grammes. L’alimentation animale, dont les prix ont fortement augmenté ces derniers mois, a eu un impact sur la facture pour les éleveurs de palmipèdes.
Les fruits de mer, le champagne… l’inflation s’invite à Noël
Les fruits de mer n’échapperont pas, eux non plus, à l’inflation. Éleveurs, pêcheurs et importateurs subissent une hausse des coûts (énergie, matériel, transport…) qui devrait se répercuter sur la facture finale pour les consommateurs. Pour le saumon, les prix sont revenus à la norme. Mais l’inflation touche l’ensemble de la filière, de l’élevage au fumage. Il faudra donc s’attendre à 10 à 25 centimes supplémentaires par tranche de saumon fumé selon les fabricants et les niveaux de gamme.
C’est le même constat pour le champagne qui sera un peu plus cher cette année. Verre, bouchons en liège ou encore muselets ont vu leurs prix augmenter ces derniers mois, sans compter l’énergie ou les salaires. Selon le Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV), les prix ont déjà grimpé de 1,3 % pour les champagnes de vignerons et de 10,4 % pour les champagnes de maison entre janvier et juin 2022.
Que serait un Noël sans la bûche ? Pris en tenaille entre la flambée de l’énergie et celle des matières premières (farine, blé, beurre…), de nombreux boulangers et pâtissiers vont devoir augmenter les prix de leurs pâtisseries pour tenir leurs marges.