Prix des voitures : vers la fin des augmentations ?
L’inflation et les meilleurs approvisionnements des constructeurs automobiles pourraient se traduire par une baisse des prix des voitures.
Le prix des voitures va-t-il redescendre ? Outre-Atlantique, aux Etats-Unis, c’est déjà le cas, même si les différences sont minimes. Par exemple, une voiture neuve, qui valait en moyenne 46.173 dollars en juillet, coûte désormais 45.600 dollars, rapporte BFMTV, jeudi 3 novembre. Cependant, le cabinet de recherche américain JD Power, qui a enquêté à ce sujet, estime que les prix restent 33% plus onéreux qu’avant la pandémie. « Les prix ne vont certainement pas baisser aussi vite qu’ils ont grimpé », précise le cabinet.
Le prix des voitures stagne aussi en France
Dans l’Hexagone, même constat. Les prix de vente des voitures neuves ont augmenté de 1,4% entre juin et septembre, selon l’Insee. Rien qu’en septembre, la hausse atteint à peine 0,1%. Autrement dit, les prix n’ont quasiment pas bougé.
La politique de prix fort mise en place dans une majorité d’entreprises de l »automobile au début de la crise du covid va-t-elle devoir disparaître au regard de ces chiffres ? Malgré une augmentation de 20,5% de son chiffre d’affaires, Renault a vu ses ventes diminuer de 2,4% au troisième trimestre. Mais le groupe Stellantis est le roi du « pricing power » et peut se targuer d’une marge opérationnelle de 14,1% au premier semestre 2022.
Sauf qu’il faut désormais composer avec l’inflation, qui a pénalisé les ambitions conductrices des consommateurs. De plus, les approvisionnements qui se reconstituent avec la remise en marche des machines de production illustrent également ce désamour des concessions, dont pourront s’affranchir les marques en proposant des promotions et autres rabais.