Energie : réduire sa consommation pour pouvoir payer la facture
Pour pouvoir payer leurs factures d’énergie, 3 adultes sur 4 envisagent de réduire leurs dépenses. Explications.
Payer ses factures d’énergie, un véritable casse-tête pour de nombreux Français alors que les prix du secteur connaissent des augmentations. A tel point que 76 % de ceux qui sont responsables de leurs dépenses devront réduire la note s’ils veulent pouvoir les payer, d’après une étude de l’application Plum. Dès le 1er février, les prix de l’énergie vont bondir de 15 %, obligeant les Français à s’adapter pour honorer le paiement de leurs nouvelles factures.
La hausse des coûts de l’énergie, un enjeu pour les ménages
Pour y parvenir, 27 % des adultes vont raboter certains postes de dépenses (80% pour les femmes contre 70% pour les hommes). 87 % des adultes ont déclaré qu’ils prendraient des mesures pour absorber la hausse des factures. Plus précisément, c’est en réduisant leur consommation énergétique que 56 % des 2.000 adultes français sondés comptent y parvenir. « Ces résultats sont inquiétants et montrent l’ampleur du défi qui attend les ménages pour faire face à la hausse des coûts énergétiques », analyse le PDG et cofondateur de Plum, Victor Trokoudes.
Ceci alors que l’avenir ne s’annonce pas plus brillant. Ainsi, la majorité des personnes interrogées (57 %) considèrent que leurs finances personnelles vont se détériorer au cours des 12 prochains mois. Près d’un quart (24 %) estiment que leurs économies personnelles vont drastiquement baisser. Plus les personnes sont âgées et plus le sujet les rend pessimistes : 64 % des personnes de plus de 55 ans croient que leurs finances personnelles vont se détériorer, contre 48 % des personnes de 18 à 34 ans.
Aux yeux d’une majorité de sondés, l’économie française va connaître de fortes dégradations dans les mois à venir. Deux tiers (69%) des adultes interrogés estiment ainsi que l’économie française va se détériorer au cours des 12 prochains mois. Seulement un sur six (16%) considère qu’elle va s’améliorer. Ce sentiment pourrait être renforcé par le mouvement social agité autour de la question du départ à la retraite, et notamment sur le recul de deux ans de l’âge de départ, voulu par le gouvernement d’Elisabeth Borne.
* L’étude est basée sur une enquête menée auprès de 2 000 adultes français par Opinium pour le compte de Plum entre le 5 et le 12 décembre 2022.