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Carburants : la barre symbolique des deux euros du litre franchie

La fin des remises gouvernementales et la guerre en Ukraine ont eu pour conséquence l’augmentation des prix des carburants à la pompe.

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A la pompe, les prix s’affolent. Le litre de sans-plomb est désormais affiché à 2,04 euros, et 2,15 euros pour le même volume de gazole. Selon les distributeurs, les prix des carburants ont augmenté de 15 à 25 centimes en un mois. Les automobilistes craignent que ce seul symbolique des deux euros ne perdure. « C’est la limite, après, au-dessus, cela commence à faire cher », raconte un homme à franceinfo. Loin des sommets atteints durant la période estivale, les cours du pétrole brut avoisinent tout de même 86 dollars aujourd’hui.

Le prix des carburants ne devrait pas baisser

Les prix à la pompe sont d’abord le résultat de la guerre en Ukraine qui s’est accompagnée d’une flambée des coûts du raffinage. « Les primes de l’État qui ont été de 18 centimes d’euros d’avril à août, ensuite de 30 centimes sur septembre-octobre, puis 10 centimes en novembre-décembre, puis zéro maintenant, ont modifié la perception qu’avaient les consommateurs du prix réel des carburants », explique l’économiste de l’Union française des industries pétrolières, Olivier Gantois. Mais en raison du conflit, il faudra sûrement s’habituer à payer son essence à ce prix.

Pour pallier ces prix importants, certains ont fait le choix d’installer un boîtier de conversion au bioéthanol. Celui-ci coûte entre 800 et 1.600 euros, et permet de faire carburer sa voiture au superéthanol-E85. Si les semaines et mois passés la forte demande et la disparition des aides du gouvernement ont fait bondir les prix, ce carburant demeure une solution plus économique. Le 27 janvier, pour un litre de superéthanol-E85, il fallait compter en moyenne 1,11 euro du litre en France.