Inflation : les Français ne parviennent pas à couvrir leurs dépenses essentielles
Avec l’inflation, de nombreux Français ne parviennent plus à joindre les deux bouts. Et ils réclament l’aide de leurs banques pour les aider à gérer.

L’inflation fragilise le pouvoir d’achat des Français. C’est en tout cas ce que révèle la récente étude menée par Tink en collaboration avec Opinion Way. D’après ce rapport, plus d’un quart des sondés (27 %) ne parviendrait pas à couvrir ses dépenses essentielles avec son salaire. Par conséquent, cette catégorie importante serait « financièrement vulnérable ». Pour surmonter cette crise, les Français revoient leurs priorités et s’organisent : près de Français sur dix considèrent devoir sélectionner parmi différents produits essentiels, car ils ne peuvent plus tout acheter. De plus, 64 % confessent diminuer la somme qu’ils placent pour supporter leurs achats essentiels.
Face à cette situation, il semble évident que les Français sont inquiets au sujet de leur pouvoir d’achat, les jeunes en tête. En dépit du stress généré par ces questionnements, les Français reconnaissent, dans plus d’un tiers des cas, ne pas regarder leurs comptes pour éviter de rajouter de l’angoisse à leur situation complexe.
Les outils digitaux, assistance à l’inflation
Seules un peu plus de 30 % des personnes interrogées continuent de se servir les outils de gestion de budget transmis par les banques, en dépit du fait qu’une large portion de Français se dit préoccupée par la gestion de ses finances. Parmi les générations Y et Z, 45 % ont recours aux outils digitaux, alors qu’ils sont quasiment nés avec ces derniers. La quasi-totalité des Français (86 %) admet que les temps actuels sont durs et qu’ils appellent à une surveillance accrue de leurs finances, mais ils aimeraient être aidés dans cette démarche.
En effet, 61 % des Français considèrent que les banques sont munies les outils nécessaires pour leur permettre de comprendre l’impact de la crise sur leurs dépenses, selon l’étude. Près d’un sondé (47 %) sur deux estime d’ailleurs que les banques pourraient les guider pour mettre de l’argent de côté.
Pour aider leurs clients, les services bancaires peuvent se transformer. Déjà en apportant davantage de clarté à leurs clients au moyen d’outils numériques dédiés, mais aussi en leur proposant de nouvelles approches pour leurs paiements. Ainsi, 54 % des personnes interrogées considèrent que leur banque devrait être capable de leur offrir des alternatives au crédit lorsqu’ils sont à découvert, alors que l’engagement dans des prêts à la consommation peut paraître risqué. Dans le même temps, les alternatives de paiement (paiement différé/fractionné ou utilisation des cartes de crédit) semblent séduire les Français ; 49 % d’entre eux les perçoivent comme des solutions pérennes pour les aider à surmonter les difficultés financières qu’ils peuvent avoir.
«Grâce aux nouvelles technologies qui permettent une meilleure compréhension des finances de leurs clients, les banques sont les mieux placées pour les aider à trouver des solutions à la crise du coût de la vie ainsi qu’à les accompagner à mieux gérer leurs finances personnelles en période de forte inflation et à éviter de futures difficultés financières », conclut Jérôme Albus, VP Sales Europe Banking & Lending chez Tink.