Se connecter S’abonner

Consommation : des produits de la mer souvent mal étiquetés

En grandes surface, le nombre d’anomalies liées à l’affichage est ainsi estimé à 40 %. C’est 60 % dans les poissonneries.

consommation
Italy, Veneto, Venice, man buying fish from market seller

Les produits de la mer comme le saumon, les huîtres, les gambas ou les coquilles Saint-Jacques font partie des plats préférés des fins gourmets. Pourtant, selon un rapport des services de la Répression des fraudes portant sur des contrôles réalisés en 2020 et publié fin 2022, plus de la moitié de ces derniers présentaient des soucis de conformité ou d’étiquetage.

Flou volontaire

En 2020, les 1.061 contrôles réalisés en France par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont donné lieu à 349 avertissements, 80 injections et 48 procédures pénales au motif d’une tentative de pour avoir tenté de duper les consommateurs, en particulier au sujet de la technique de pêche ou du pays d’origine d’un poisson.

Afin de « répondre à la demande des consommateurs pour des produits locaux et vertueux », mais à dessein de gonfler leurs ventes, certains distributeurs se montrent en effet volontairement flous. Ils oublient par exemple de spécifier sur les étiquettes des informations qui sont pourtant obligatoires comme de la mention « pêché au chalut ». En grandes surfaces, le taux d’anomalies liées à l’affichage est ainsi estimé à 40 %. Dans les poissonneries, le chiffre monte même à 60 %, des chiffres importants. Selon la gravité des infractions, les fraudeurs encourent jusqu’à deux ans de prison et 300.000 € d’amende !