Néobanques: près de six Français sur dix n’ont pas confiance
Seuls 42% des Français font confiance aux néobanques. Les clients des établissements classiques sont les plus frileux, pourtant 44% d’entre eux seraient près à en tester une.

Les Français ont une drôle de relation avec les néobanques. Selon une étude Happydemics, ce marché est connu par une large majorité d’entre eux, mais à peine 42% leur font confiance. Parmi ceux-ci, ils sont 81% à envisager de devenir client d’une banque en ligne dans le futur.
Du côté des clients des banques traditionnelles, ils sont 76% à faire preuve de méfiance. Et tout particulièrement les femmes (66%) et les 65 ans et plus (71%). Ils craignent, notamment, un manque d’accompagnement. Ils se méfient aussi des produits bancaires proposés.
Plus de transparence
Les clients des banques en ligne (elles possèdent une licence bancaire contrairement aux néobanques) sont moins frileux. 73% disent avoir confiance en les néobanques et 53% sont prêts à devenir client.
Ils motivent cet intérêt par une envie de plus de transparence, grâce, notamment à un solde modifié en temps réel (63%) ou à la notification en temps réel des actions réalisées sur leur compte (43%). La crise du coronavirus ne serait pas étrangère à ce souhait. Selon l’étude parue en juin, cette dernière a eu un impact sur l’intention de changer de banque pour une néobanque chez 43% des 856 sondés.
Des néobanques jugées sûres
Parmi les 81% de sondés qui envisagent de franchir le pas, 70% sont pour le moment clients de banques traditionnelles. Ils n’hésitent pas à afficher leurs désirs de tarifs plus avantageux ou d’autonomie de gestion pour les tâches courantes. Ils sont par ailleurs particulièrement attentifs aux conditions d’accès.
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Preuve de leur intérêt pour les néobanques, ils connaissent mieux que la moyenne les leaders du marché : Hello Bank, Orange Bank et Nickel. Néanmoins, 33% d’entre eux hésitent à ouvrir un compte par crainte d’un manque d’accompagnement. Mais grâce à la certification de sécurité, qui est obligatoire, 56% des sondés estiment que les néobanques sont sûres.