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Assurance : le marché dédié aux animaux de compagnie se développe

Alors que les prix pratiqués par les vétérinaires augmentent, de nouveaux acteurs font leur apparition sur le marché de l’assurance des animaux de compagnie.

SNCF
Crédit : iStockPhoto

Les Français n’ont pas pour habitude de prendre une assurance pour rembourser les frais de santé de leurs animaux de compagnie. En 2018, ils étaient moins de 10% à être couverts, contre 30% au Royaume-Uni ou 70% en Suède. Cet écart, Fabien Cazes, country manager chez Lovys, l’explique ainsi aux Echos : « En France, on est habitué à être soigné gratuitement, ou pour peu cher. On a moins le réflexe d’assurer nos animaux, pour lesquels nous avons l’habitude de devoir payer ». Nouvelle venue sur ce marché de niche, la société française propose, depuis un an, une offre entièrement numérique.

Alors qu’en 2020, une étude réalisée par Kantar pour le compte de la Fédération des aliments préparés pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers estimait à plus de 14 millions le nombre de chats, et à près de huit millions celui des chiens présents dans les foyers, certains assureurs traditionnels ont flairé le bon filon. Ils proposent déjà des assurances-santé pour les animaux depuis plusieurs années. D’autres acteurs, comme SantéVet, ciblent uniquement les propriétaires d’animaux. Et de nouveaux venus arrivent encore. C’est le cas d’Acheel, lancée en juin dernier.

Des contrats à la carte

Pour se démarquer, les néoassurances mettent l’accent sur la personnalisation du contrat, selon l’animal couvert. Ainsi, l’offre d’Acheel débute à 2,29 euros par mois avec engagement d’un an. Celle de Lovys, démarre à neuf euros par mois sans engagement. Mais une autre piste pourrait permettre à ce marché de se développer. « Dans l’assurance chien et chat, il existe pas mal d’exclusions. Pour l’instant, chez nous, l’animal ne doit pas être âgé de plus de huit ans au moment de la souscription. Mais on voudrait élargir à dix ans », explique au quotidien Ralph Ruimy, l’un des deux cofondateurs d’Acheel.

Quant à la multiplication des acteurs de l’assurance pour les animaux, elle est plutôt vue d’un bon œil. « Pour faire connaître le produit, c’est sain qu’il y ait de nouveaux entrants », confirme Fabien Cazes.