Se connecter S’abonner

Fonction publique : après le SMIC, les salaires les plus bas seront revalorisés

La ministre de la Transformation et de la Fonction publique a annoncé, aux Echos, une revalorisation des salaires les plus bas de la fonction publique. Une annonce qui fait suite à celle concernant le SMIC.

intéressement
Crédit: iStock.

« Le 1er octobre, aucun fonctionnaire ne se retrouvera en dessous du SMIC. » Cette annonce d’Amélie de Montchalin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, fait suite à celle de la revalorisation du SMIC, la semaine dernière. Dans un entretien accordé aux Echos, elle précise que l’exécutif va augmenter les salaires des agents les moins bien rémunérés en procédant à la revalorisation de la grille salariale. Et ce, dès le 1er octobre. « Concrètement, un agent de catégorie C en tout début de grille touchera au 1er octobre 37 euros de plus par mois. Contrairement au secteur privé, la loi ne nous l’imposait pas », détaille-t-elle.

Cette évolution salariale est la seconde promise aux agents de la fonction publique en quelques semaines. En effet, en juillet dernier, Amélie de Montchalin a annoncé le relèvement du « pied de la grille salariale de la fonction publique pour tenir compte de l’inflation et redessiner les grilles pour qu’elles soient plus lisibles et permettent de réelles progressions de carrière », rappelle la ministre au quotidien. Une décision qui devrait être mise en application à compter du 1er janvier 2022. Quelque 1,2 million d’agents devraient en bénéficier.

Ouverture de la conférence sur les salaires

« La revalorisation du salaire minimum qui va intervenir le 1er octobre 2021 va concrètement nous conduire à une hausse du bas de la grille à la fois plus précoce et plus importante », décrit celle qui participe mardi 21 septembre au lancement de la conférence sur les salaires et les carrières des fonctionnaires. Un rendez-vous auquel prennent part les syndicats et les employeurs publics.

Celle-ci vise, notamment, à faire le bilan des mesures prises depuis le début de l’arrivée à la présidence de la République d’Emmanuel Macron. « Et nous travaillerons à établir avec les syndicats et les employeurs publics un diagnostic commun du système actuel de rémunération des fonctionnaires. »