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Prime exceptionnelle de rentrée : la date enfin connue

Une prime exceptionnelle va être versée aux ménages touchant déjà certaines allocations. Sa date d’octroi a été dévoilée.

prime

C’est un coup de pouce qui était très attendu par les Français. Certains parmi les plus modestes vont pouvoir bénéficier d’une prime exceptionnelle de rentrée, destinée à compenser les effets de l’inflation en cette période où le budget des ménages peut être mis à rude épreuve. Évoqué de longue date, le jour de son versement est longtemps resté inconnu faute de validation officielle par le Parlement. Celui-ci a finalement voté la mesure le 16 août dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat ». La prime sera donc versée le jeudi 15 septembre.

Versement automatique

Pourront en bénéficier les bénéficiaires des minima sociaux comme le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ou l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), et les allocataires des aides au logement (APL, ALF, ALS). Elle sera d’un montant de 100 euros auxquels s’ajouteront 50 euros par enfant à charge. Les bénéficiaires n’auront pas de démarche particulière à faire pour l’obtenir. Le versement devrait se faire de manière automatique, depuis l’organisme dont dépendent les aides sociales citées : la caisse d’allocations familiales concernant le RSA ou les APL, Pôle emploi s’agissant des demandeurs d’emploi. Ce sont près de onze millions de foyers modestes qui devraient être concernés par cette aide.

Une seconde aide exceptionnelle devrait être versée aux foyers « ne bénéficiant pas des minima sociaux et percevant la prime d’activité », précise le site du service public. La date de cette seconde aide n’a pas été précisée, mais elle devrait intervenir rapidement. Selon TF1, le ministère évoque un versement « d’ici l’automne ». Son montant devrait être de 28 euros auxquels s’ajouteront 14 euros par enfant à charge. L’aide exceptionnelle de rentrée scolaire n’est pas liée à l’allocation de rentrée scolaire dont pourront toujours bénéficier, sous conditions de revenus, les parents d’enfants scolarisés âgés de 6 à 18 ans.