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Netflix : allez-vous bientôt devoir payer plus cher ?

Au moment de l’inscription, certains futurs clients ont constaté une hausse des prix. Netflix assure qu’il s’agit uniquement d’un test.

Streaming
Crédit: iStock.

Vous avez voulu vous inscrire sur Netflix ces derniers jours et les tarifs vous semblent plus chers ? Vous ne rêvez pas. De nombreux internautes désireux de s’abonner s’interrogent sur cette subite hausse des tarifs comme le révèle Le Parisien. En effet, la plateforme de streaming affiche trois formules différentes dont les prix varient chez certains utilisateurs. Ainsi, à la place d’une offre standard à 10,99 euros certains internautes se voient proposer un tarif de 11,99 euros. De même, pour l’offre premium elle passe à 15,99 euros chez certains.

Une phase de test

Contacté par le quotidien, Netflix explique faire un test pour estimer « la valeur que les utilisateurs accordent à Netflix ». Avant de préciser : « Tout le monde ne sera pas touché par ce test, et ces prix spécifiques pourront ne pas être appliqués après cette phase. Notre but est de nous assurer que Netflix reste une bonne affaire ». Pour le moment, la plateforme de steaming assure que le prix réellement payé par l’abonné reste celui de l’offre initial (7,99 euros pour l’offre ‘Essentiel’, 10,99 euros pour la ‘Standard’ et 13,99 euros pour la ‘Premium’).

Actuellement, ce test ne concerne pas tout le monde. En effet, d’un ordinateur à l’autre le tarif affiché varie. Comme le précise Le Parisien, ces variations de prix ont également été constatées en Italie la semaine dernière. Au mois de janvier, ces sont les utilisateurs américains qui avaient subi une hausse des tarifs de la plateforme de streaming. Cependant, à ce moment, Netflix avait assuré que la hausse américaine n’en annonçait pas une pour la France.

5 millions d’abonnés

Mais, qu’en est-il de la légalité d’une telle pratique commerciale ? Pour le savoir, Le Parisien a contacté une avocate. Selon elle, le droit de la consommation interdit ce mode opératoire. « La politique d’affichage est réglementée. Il est interdit pour un vendeur d’afficher un prix qui n’est pas le bon ». Avant d’ajouter que dans ce cas, la situation s’avère plus complexe car il n’existe pas de préjudice pour l’utilisateur et que cette opération est un test. Pour l’heure, le géant de la vidéo à la demande poursuit son ascension et compte 5 millions d’abonnés en France.