Les aéroports parisiens multiplient la reconnaissance faciale pour éviter les files d’attente
A l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, 80 passages automatisés rapides aux frontières extérieures sont désormais déployées et 22 à Paris-Orly.

Les aéroports parisiens ont quasiment triplé le nombre de sas à reconnaissance faciale, 102 contre 37 l’été dernier, afin d’éviter les files d’attente lors des contrôles à la frontière avant les départs en vacances, a annoncé jeudi Groupe ADP. A Paris-Charles de Gaulle, 80 sas Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures) sont désormais déployées et 22 à Paris-Orly.
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Le gouvernement a fixé comme objectif un temps d’attente de 45 minutes maximum à l’arrivée pour les vols internationaux (hors Europe), et 30 minutes pour les vols Schengen. L’été 2018 avait marqué un « record » du nombre de passagers, avec 20,6 millions accueillis dans les aéroports parisiens en juillet et août. Depuis, afin d’assurer « un meilleur accueil des passagers », ADP s’est doté de nouvelles infrastructures.
Garantir de meilleures conditions de départ et d’arrivée
Les voyageurs sont désormais accueillis à Paris-Orly au sein d’un terminal unique et l’ouverture en avril d’Orly 3, nouveau bâtiment reliant les ex-aérogares Sud et Ouest, a permis une augmentation de 80.000 m² de surface. Le bâtiment est doté d’un nouveau système de traitement bagages qui permet de gérer « 3.600 bagages/heure », indique ADP.
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Orly 3 intègre aussi le dernière génération de sas Parafe qui assure « 300 passagers par heure contre 150 pour l’ancienne ». « Nos passagers attendent, spécialement à l’occasion des départs en vacances, qu’on leur garantisse les meilleures conditions de départ et d’arrivée dans nos aéroports. Nous devons leur offrir un accueil rassurant, des informations précises et fiables, un parcours fluide et rapide notamment aux contrôles », explique Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP cité dans un communiqué.
Les aéroports parisiens avaient connu un été 2017 difficile en raison d’un durcissement des contrôles qui avait provoqué de longues files d’attente et l’exaspération des passagers. Pour répondre « au mieux aux besoins des voyageurs, et notamment dans les salles de livraisons bagages », Groupe ADP a aussi prévu 1.230 agents d’accueil.