Avoirs pour voyages annulés : vous pouvez désormais demander le remboursement
Un dispositif exceptionnel avait été mis en place permettant aux compagnies de fournir des avoirs en cas d’annulation de voyages.

Vous avez réservé un séjour pour les prochaines semaines ou les prochains mois et vous souhaitez l’annuler ? À partir de ce mardi 15 septembre, vous allez pouvoir obtenir un remboursement au lieu d’un avoir. C’est la fin du dispositif dérogatoire adopté par le gouvernement le 25 mars 2020, comme le rappelle l’UFC-Que choisir. Cette ordonnance permettait aux professionnels du tourisme de proposer un avoir en cas d’annulation de leur part ou de celle du client.
Des bons d’achat valables 18 mois
En effet, la crise sanitaire a entraîné de très nombreuses annulations de voyages et ce dispositif avait pour but de soulager la trésorerie des agences de voyages. Ces bons d’achats de la même valeur que le voyage étaient utilisables 18 mois après la confirmation de l’annulation. Cette mesure ne concernait toutefois que les séjours comprenant deux services, comme le vol et l’hôtel. Pour le transport, uniquement, les compagnies avaient obligation de rembourser suite à une annulation, même pendant le confinement.
À partir du 15 septembre, les règles du Code du tourisme s’appliquent à nouveau. Si un client ou une agence annule un voyage, cette dernière sera dans l’obligation de procéder à un remboursement ou d’offrir un séjour équivalent. Les professionnels du tourisme ont encore le droit d’offrir des bons d’achat, mais les voyageurs peuvent refuser cette proposition et exiger de recevoir la somme payée. Le client devra ainsi recevoir le remboursement au maximum 14 jours après l’annulation.
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Des circonstances « exceptionnelles et inévitables »
Si l’annulation vient du voyageur, toutes les justifications ne sont pas valables pour obtenir une restitution du paiement. « Les circonstances personnelles du voyageur (raison professionnelle, maladie…) ne permettent pas d’invoquer l’annulation sans frais », précise l’association de défense du consommateur. Il faut des circonstances « exceptionnelles et inévitables », par exemple, si le pays de destination est un foyer épidémique ou si une quarantaine y est imposée aux voyageurs.